Jour de pluie, jour de pénitence. Que le seigneur te garde~ Shannen

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Seattle. L'une des villes phares d'Amérique. Là où une surpopulation d'humain ne cesse de croitre, parfait pour étancher une soif soudaine quand l'envie vous frétille. J'étais partie seule d'Irlande, l'espace de quelques jours, pour retrouver ce vampire qui m'avait échapper récemment. J'avoue avoir un égo mal placé, surtout quand une andouille vient remuer son derrière devant mon nez avant de prendre la poudre d'escampettes. Je m'étais donc rendue seule sur le territoire américain, dernier endroit où il résidait selon mes sources.

Bien que William et les autres membres aient insisté pour m'accompagner, j'ai tout de suite refusé. Il m'avait même fallut monter le ton. Quelle tristesse alors que nous sommes une famille unie et proche. Je détestais leur crier dessus. Cependant, je n'étais pas une pauvre chose sans défense. J'étais puissante au combat comme dans la défense, et ils le savaient très bien. C'était juste un prétexte de plus pour me mettre en colère.

Me revoilà en train de pester contre eux. Il faut que je pense à autre chose. Je me concentrais donc sur la foule dans laquelle je m'étais immiscée sans bruit. Le ciel était couvert de nuages noirs intenses et les humains se précipitaient pour rentrer chez eux, à l'abri de la tempête qui allait frapper. Comme à mon habitude, je restais de marbre, ma contentant de marcher dans les rues agitées. De temps à autre j'étais l'attention d'humain non trop discret, qui furent les seuls à s'étonner de ma tenue très vieille... france dira-t-on. Et cela meme si je cachais tant bien que mal mon corset sous mon manteau.

Une goutte s'abattit sur le bout de mon nez, et levant les yeux au ciel, je remarquais que la pluie commençait à tomber. Doucement, à lenteur exagérée je m'approchais d'un commerçant et m'abritais sous son avant-porche... a côté d'une jeune brune.

Invité

Un peu de recul allait me faire un peu de bien. J'avais donc décidé de venir à Seattle, même si les prévisions prévoyaient de la pluie. Bah, ce n'était pas si grave, tant que je sortais de Forks où les créatures les plus étranges semblaient attirés. Je ne voulais pas me colmater un vampire, donc Seattle serait une bonne idée, tant que je restais dans la foule et non dans les ruelles, place où les suceurs de sang semblaient bien aimer pour tuer des innocents.

Je me promenais dans la foule, de gros nuages roulaient dans le ciel. Il n'allait pas tarder à avoir une tempête!! Pendant un bref instant, je sentis une odeur différente, mais il y avait trop d'humains ici alors je mis cela sur ma tendance à être un peu paranoïaque. Il fallait que je me détente un peu, oublier les vampires, les loups et autres créatures.

Puis le ciel s'abattit sur nos tête. Je partis en courant vers un avant-porche d'un des magasins, ne voulant pas être trempée. Je me réfugiai juste à temps. Une femme me rejoignit. Et cela me frappa de plein fouet. Son odeur! Une vampire!! Je croisais les bras, restant immobile. J'étais à peine à un mètre d'elle. Mais elle ne pouvait pas me faire de mal, il y avait encore pas mal d'humains ici. Son odeur me répugnait, et je ne pus empêcher un légère grimace de dégout s'afficher sur mon visage. Je ne tournais pas les yeux vers elle, et je n'allais pas lui adresser la parole tant qu'elle reste tranquille.

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Mon état de vampire m'avait doté d'une vie éternelle. J'avais pu apprendre dans mes premières années de nouvelle-née, que le temps n'était plus un soucis désormais. Cela me semblait être un atout majeur dans notre condition ; pourvoir jouir de notre nature sans retenue ni jugement et à jamais.

Et cet état de grasse m'avait aussi permis de croiser la route de nombreuses créatures surnaturelles. Les humains n'étaient que les repas dans ce monde, s'ils savaient qu'ils étaient en danger constant... C'est pourquoi, après avoir sagement patienter sans me soucier du temps qui s'écoulait que je reconnus entre toute l'odeur âcre et amer d'une lycanthrope.

Cet arôme émanait de cette belle et jolie jeune fille à mes côtés, qui elle, semblait avoir reconnue qui j'étais de même. Je souris malicieusement. La pluie s'abattit en un torrent glacial, et des grêlons éclatèrent au sol. Quel de temps capricieux avait l'Amérique.

→ Quel dommage qu'un aussi joli corps soit gâché par l'odeur nauséabonde que vous dégagez, mademoiselle...

chuchotais-je d'un ton calme et posé

Dieu sait créer d'étranges mélanges, moi qui pensais que les loups-garous restaient prostrés dans leur forêt avec leurs traditions. Ravie de voir qu'il en existe des civilisés.

Vrai. Et Bizarrement, sous le déluge, la puanteur s'intensifiait.

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