Encore un nouvel arrivant (pv Jeremy compton)

" Bella Cullen ?! me dis-je à moi-même, étonné". Je me retournais vers la voix qui devait m‘interpeller. J’avais fait semblant de ne pas l’avoir sentie s’approcher près de moi, c’est évident. Et je l’avais senti depuis déjà au moins 10 km de la station qu’il y avait un vampire à cet endroit là. C’est d’ailleurs pour cette raison que je me suis arrêté ici. Et je ne suis pas déçu. Bella Cullen... ! Quelle chance tout de même !
Je la dévisageai. C’était une beauté incroyable, fantastique, elle avait un parfum douceâtre de roses fleurissantes, et sa chevelure brillait, même en l’absence de soleil. Je retenais mon souffle, si je puis dire (car les vampires n’ont en aucun cas besoin de respirer). « Heureusement qu’elle n’est pas humaine, me dis-je, elle sent vraiment très bon ». Je me détendis en réalisant qu’elle ne risquait absolument rien étant donné qu’elle était de la même espèce que moi.
Je fit comme si de rien n’était…
Je m’avançais vers elle en la gratifiant d’un léger et tendre sourire.

- Bonjour Madame Cullen, dis-je en m’efforçant de paraître naturel, même si j’étais très méfiant, comme a mon habitude. Je suis enchanté de vous connaître. Moi je suis Jeremy Compton, j’arrives tout droit de France, qui est mon pays d’origine. De Bretagne plus précisément.

Je me remis à me concentrer sur le plein de mon Alpha Romeo. Je plissais les yeux. Je me sentis observé et de moins en moins à l’aise. Elle était vraiment très belle… Beaucoup trop belle. « Mon dieu, heureusement qu’elle n’est pas humaine, me répétais-je. Je me serais enfui le plus vite possible en évitant tout contact avec elle ».
Je rejetais un coup d’œil vers la beauté divine. Elle me regarda en jetant de temps en temps de rapide coup d’œil à ma voiture. Je me dis tout à coup une chose absurde, mais qu’elle trouvait peut-être bizarre chez moi et c’était peut-être la raison pour laquelle elle me regardait avec insistance : tout chez moi était de couleur noir, en allant de mon allure vestimentaire jusqu'à mon Alpha Romeo... C’était tout de même la première fois que je craignais un vampire de cette façon. Sa façon de m’observer… tout me troublait chez elle. J’aurais voulu partir le plus vite possible, mais j’étais après tout venu ici pour chercher la famille Cullen… pour chercher SA famille à elle…
Car et bien oui, j’avais ce que je cherchais devant mes yeux, du moins un des membres Cullen. Et je ne pouvais échapper à ça.
Une fois le plein terminé, je me tournais vers mon ultime trésor, ma « sauveuse » en quelque sorte sans qu’elle ne s’en doute, en la gratifiant d’un sourire doux et honnête. Une groupe d’humaines savoureuses passa derrière elle tout à coup, et je m’aperçu dangereusement que la gorge me brûlait depuis que j’étais partie déjà. Je commençait sérieusement à avoir très soif. Bella Cullen me fixa profondément et cela ma mis mal à l’aise ; elle semblait avoir deviné mes désirs, car mes yeux avaient sûrement dû changer de couleur et mon regard se fit plus dur…
Le groupe d’humains venait de s’arrêter, dont une fille d’un parfum doux et somptueux… J’avais vraiment très soif et j’aurais vraiment voulu partir à toute vitesse … mais rencontrer un Cullen ne se présentait pas au quatre coin de la ville et l’occasion était trop belle… Je ne pû donc partir et il fallait que je puisse engager une conversation avec Bella. Autant aller droit au but...

- Pourrais-je avoir l'amabilité de rencontrer votre famille, Madame Cullen ? A vrai dire, j'ai quelque chose d'important à vous demander ! Quelque chose d'important non seulement pour moi, mais aussi pour l'humanité se trouvant en présence près de moi, en particulier les filles magnifiques aux doux et délicieux parfums ... dis-je, les yeux rouges et le regard vide par le désir du sang des filles se trouvant derrière Bella et de leurs parfums savourant.

Bella me regarda des ses beaux yeux, totalement indifférente à l'humanité qui reignait autour d'elle. Son regard magnifique s'était adouci, malgré que je sois en moment de grande soif et en allure de "chasseur de proies" tellement la brûlure qui emplifiait ma gorge était de plus en plus importante et dure à supporter...

Le vampire semblait sympatique. Il semblait aussi en état d'effort permanent. Comme s'il se forçait à quelque chose, il me répondit néanmoins avec la plus grande politesse du monde.

La France... je n'y avais jamais mis les pieds, on m'avait dit que c'est un très beau pays, peut-être aurais je l'accasion d'y aller, quand les choses rentreraient dans l'ordre bien sûr. Je ne connaissais pas le lieu dont il me parlait.
J'étais venue dans sa direction prête à lui demander clairement ce qu'il voulait, ce qu'il faisait ici, protectrice envers ma famille comme toujours... Mais il me semblait si mal à l'aise et tellement poli qu'il me fut difficile de lui poser la question. Je m'approchais donc de ma voiture qui étais garée juste à côté sans toutefois cesser de le regarder tandis qu'il faisait le plein.
Il semblait si tendu, je me demandais pourquoi.
Un groupe de jeunes qui venait de sortir d'une voiture passa derrière moi. Je sentis leur odeur me gagner les narines avec brutalité. Mais j'avais ce petit truc pratique chez moi, d'être suffisamment forte pour ne plus me sentir totalement dépassée par la soif.

Ce qui n'était pas le cas de mon collègue qui se paralysa soudain, les yeux noirs de soif. Je me redressais donc et l'observais inquiète et pleine de compassion. De toute évidence c'était un végétarien qui avait beaucoup de mal à se maitriser.

Puis soudain il se redressa et s'adressa à moi à nouveau, il voulait rencontrer ma famille, disant que c'était important pour préserver les humains.

C'était bien ce que je pensais il avait peur de faire du mal à ces êtres...

Je le regardais avec compassion et gentillesse. C'était bon de sa part en sachant que tant de vampires se moquaient bien de préserver des vies humaines ou pas.
Et Jeremy semblait malgré sa puissance, si fragile.

Néanmoins je devais rester prudente. Les Volturi étaient prêts à n'importe quel plan pour se venger je le savais, quitte à convaincre l'un d'entre eux à jouer les végétariens. Et même si cet homme n'avait rien d'un menteur, je ne pouvais me permettre de me montrer totalement imprudente.

-Comment avez vous entendu parler de nous ? Un autre vampire vous aura parlé de notre famille ? Pourquoi vouloir nous rencontrer ? demandai-je calmement avec sympathie mais prudence;

- Eh bien, vous savez, certains vampires de Forks sont déjà venus faire un petit séjour en France, lui répondis-je. Et même en Bretagne, étant donné que c’est là-bas que l’humidité se fait plus importante et lorsque le soleil apparaît, ils peuvent se cacher en s’étalant dans les nombreuses forêts de cette région, la majorité venant essentiellement à Brocéliande, là où se trouve également le tombeau de Merlin.

Je m’efforçais de ne pas la lui montrer mais ma souffrance était telle que mes yeux commençaient à devenir rouge et à s’assombrir de plus en plus. Ma gorge « s’enflamma ». Les filles humaines derrières qui se trouvaient pas très loin de nous savaient une agréable saveur. Surtout l’une d’elle… Elle était agréablement magnifique en plus… « Calme-toi, me dis-je à moi-même, tu ne leur fera pas de mal parce que tu n’en as pas envi. Quitte à te faire souffrir à toi-même, mais certainement pas l’une d’elle. Cela fait à présent 85 ans que je suis végétarien (juste à la fin de la guerre), que je me bat pour ne chasser que des proies animales. Cela ne va certainement pas rechanger aujourd’hui ». Je me mis à souffler délicatemement pour tenter de me calmer, les pupilles fortement dilatées à présent, j’aimerais tant pouvoir me boucher les narines ou la bouche… Tout ça en continuant regarder Bella. La pauvre, elle devait penser que je ressens une totale haine en la regardant de cette manière… !

- Je ne veux surtout pas faire régner le mal ici à Forks ! Je ne souhaite qu’une totale protection de l’humanité, je n’ai pas tué un humain depuis la Seconde Guerre Mondiale et le refaire me rappellerait des souvenirs horribles et douloureux car je ressentirais non seulement le goût du sang humain, mais aussi le goût de l’horreur et de la guerre. Cela me ferait revoir les horreurs nazies… Enfin bref, je ne veux pas m’attarder sur les détails.

Elle me regarda soigneusement et l’expression de son visage passa de la méfiance à de la compassion. Si seulement je pouvais savoir à quoi elle pense en ce moment même… Je n’ai malheureusement pas le même don que son célèbre époux, Edward Cullen m’a-t-on dit… Elle me proposa de m’emmené à leur villa dans sa voiture mais je l’arrêta tout à coup.

- Je vais conduire si vous me le permettez ! Et on prendra ma voiture, cela ne vous dérange pas ? Mais si vous y voyez une opposition, eh bien dans ce cas je vous laisserais conduire avec votre voiture. Car peut-être êtes vous méfiante à mon égard, mais cela se comprend ! Je vous proposai ceci pour une simple question pratique pour vous, par simple galanterie. Cela se doit, étant donné que vous me rendez un service…

Je lui ouvris la portière côté passager de mon Alpha Romeo. Cela n’était pas pour une quelconque question de « frime » car mon Alpha n’est qu’une pacotille comparé aux véhicules des Cullen. Elle n’en serait pas impressionnée et de toute façon peut m’importe, me montrer n’étais pas du tout mon genre ; la discrétion s’imposait plus chez moi. Elle jeta un léger coup d’œil qui me parut soupçonneux en l’espace de quelques secondes, puis accepta volontiers. Je m’installais de même sur le cuir du siège conducteur, heureux d‘alléger l‘odeur alléchante de la jolie jeune fille qui se trouvait toujours dehors. Je la vit jeter un coup d’œil sur l’écran de forme triangulaire sur le tableau de bord. Elle me regarda, et je compris qu’elle souhaitait savoir ce qu’était cet objet bizard.Je soupirais tristement…

- Cet objet, je l’avais fabriqué à l’aide d’un vampire scientifique juste après ma transformation. C’était, lui, un vampire sanguinaire. Combien d’horreurs l’ais-je vues pratiquer sur des humains? Moi-même je ne saurais le dire. J’ai été obligé de faire utilisation de mon don de charmeur pour pouvoir obtenir cet invention de sa part. Et même en utilisant mon don, qui était loin d’être puissant à l’époque, on a finit dans une très grande bagarre qui m’aurait sans aucun doute conduit à la mort par mon inexpérience si on était tout deux humains…

Je fixais le paysage qui se trouvait au-delà du pars brise, me remémorant douloureusement ces souvenirs du pauvre vieil homme le suppliant de le payer et de lui donner tout ses biens en échange de ne pas le vider de son sang, ou bien de la jeune fille, qui était appétissante certes, mais dont il a barbarement mordu le coup et la finissant au final sous la forme d’une « poupée de peau »… Elle était très belle, la pauvre. Si je pouvais m’effacer ces souvenirs… Mais un vampire n’oubli RIEN une fois transformé…

- Cet objet m’a servi pendant la guerre a détecter soit ce qui allait venir m’approcher à chaque lendemain ou futur proche, repris-je, la voix légèrement brisée par mes souvenirs racontés. Voyez-vous les trois branches du triangle ? J’ai repris un peu le même système des trois extrémités en spirale du Triskel, symbole celtique, dont la Bretagne en fait partie. Dans ce symbole, ces trois extrémités signifie la terre, le feu, et l’eau. Alors que dans ce triangle, les trois branches signifie soit la présence d’humains, de vampires comme nous, ou bien … de loups-garous. Je pouvais donc savoir à quoi m’attendre à chaque lendemain pendant la guerre. Un voyant rouge s’allume pour la branche correspondante à l’espèce qui m’approchera…

Bella me regarda, l’air fascinée.

- Cet objet me sert encore lorsque je me trouve dans ma voiture… Il m'est d'usage très pratique. Je l'avais deviné hier que aujourd'hui j'allais rencontrer un vampire... sans me douter un seul instant que ce serait un membre de la famille que je recherche depuis pas mal de temps déjà...

Je me tournais vers la beauté fleurissante.

- Êtes-vous prêtes Madame Cullen ? lui demandais-je en la gratifiant d’un sourire doux et tendre.

Elle acquiesça en me rendant son sourire, un sourire éblouissant que ne la rendait que plus belle et plus brillante…

(Hj : tu écris vraiment bien, tu vois que t'as bien fait de venir sur un rpg !!!! Bon bien sur fo éviter d'utiliser trop mon perso, surtout que tu pourrais le faire grace à ton pouvoir, mais ton pouvoir ne marchera pas sur moi, j'ai un bouclier mentale n'oublie pas !!)



Le vampire m’expliqua que nombre de créatures de notre espèce se réfugient en Bretagne, je plaignais de tout cœur les pauvres humains français du coin… Il me parla même de Merlin… Je fus surprise mais n’osait pas poser de questions si tôt. Il semblait encore prêt à parler, je ne voulais pas l’en priver.
Il semblait souffrir continuellement de la présence des humains. Je me demandais bien ce qui pouvait se tramer en son esprit.

-La seconde guerre mondiale, murmurai-je,je suis vraiment désolée, vous avez du vivre de telles horreurs… Votre témoignage est pourtant très précieux, ne vous gênez pas pour en parler, je vous trouve courageux et louable pour avoir entreprit de résister au sang, malgré le ressentiment que vous devez avoir à propos de tout cela.

Je me tue mal à l’aise, ne sachant pas pourquoi je parlais autant.

-Et bien venez à la villa, je vais vous conduire si vous voulez, vous pourrez voir ma famille ainsi.

Il insista pour conduire, après une seconde réflexion j’acceptais, qu’avais-je à perdre ?
Assise dans sa voiture extrêmement confortable je bouclais ma ceinture comme toujours, habitude humaine, mais aussi importante pour donner jouer mon rôle à forks.
Puis mes yeux s’attardèrent sur une forme étrange qui trônait sur le tableau de bord. C’était un objet d’une grande beauté.
Il m’expliqua qu’il s’agissait d’un objet capable de savoir quelle créature il allait rencontrer sous peu de temps. C’était incroyable. Je le regardais subjuguée.
Il me demanda si j’étais prête pour le départ en me servant un sourire ravageur auquel je répondis.
-Bien entendu, prenait la route principale je vous indiquerais. C’est merveilleux cet objet, ajoutai-je tandis qu’il démarrait, mais je ne comprends pas, ça marche comment ? Par magie ? Pardonnez moi si j’ai l’air stupide mais vous avez parlé de Merlin alors…je suis un peu perdue… Sachez que je suis vampire depuis peu de temps… Je suis si jeune comparée à la plupart de mes congénères, j’ignore tant de choses.
Je lui indiquais la route tout en attendant sa réponse.

- Merlin, lui répondis-je, est une personne ayant réellement existé contrairement à ce que les gens croient. Un personnage sage. Les bretons lui redoivent cela. Mais seule notre race vivant en Bretagne peut comprendre cela. Car Merlin a une mère humaine et… un père vampire.

Bella me regarda, consternée.

- Il était donc une de ces rares personnes mi-humaine, mi-immortelle, mais était considéré avant tout comme vampire. Il a vécu au temps du Roi Arthur et de ses chevaliers, qui cherchaient avant tout le Graal, qui est la coupe contenant le sang du Christ. Des deux chevaliers qui étaient parti en quête de ce Graal, aucun ne l’a trouvé. L'endroit où elle se trouve est un endroit mystérieux qui, un jour apparaît devant nos yeux, et le lendemain on ne le retrouve plus une fois notre chance d'obtenir cette coupe passée. Mais, d'après les chevaliers, elle existerait belle et bien en Bretagne en ce moment-même, cachée quelque part… Et gardée par un vieillard qui ne demande qu'à être libéré de son immortalité, car il avait bû une partie de cette coupe en la trouvant et cet acte nous fait vieillir physiquement, mais nous garde en vie tant que l'on possède toujours ce Graal... C'est d'une abomination vicieuse...
" Merlin a donc servi l’armée romaine au temps de Jules César en Italie. Mais il a été dans une garnison bien spéciale… Très spéciale pour tout vous dire. Elle était uniquement constituée de vampires. Ils ont été formés pour tuer, mais d’une façon sauvage, non-guerrière, que notre espèce connaît bien… Vous voyez de quoi je veux parler. Chaque humain qu’ils croisaient n’avaient aucun répit, aucune pitié de leur part. Ce fut un temps abominable que l’Histoire ne raconte pas, car notre existence est ignorée des humains. Mais seul Merlin détestait par-dessus tout ce qu’il faisait subir à l'espèce humaine, si précieuse à ses yeux. Il n’y avait été envoyé que parce qu’une dette était a payée de la part de chaque breton, suite à la guerre qui a opposé Arthur aux romains il y eut des années avant cela. Et les hommes de race vampire devaient obligatoirement être séparés des humains, bien évidemment ".

Le regard de Bella virait à l’émotion. Je sentis son souffle de plus en plus élevé au fur et à mesure que je lui comptait « notre histoire ».

- Merlin s’est donc opposé à son propre commandant en essayant de faire régner un certain respect pour les humains, en cessant lui et ses compagnons d'arme de s'abreuver de leur sang. Son commandant et Merlin lui-même se sont livrés un combat acharné et la garnison a emmené ce dernier à Voltera, car comme le bataillon se trouvait en Italie, ce n’était pas très loin… Ils ont lâchement fait croire aux Volturi que Merlin était un danger pour leur espèce en ne faisant pas d’effort pour cacher leur « identité » aux yeux des humains.

Je repensais à ce pauvre homme, qui a enduré tant de choses qu’il ne méritait pas. Et dire qu’il figure à présent dans les comtes pour enfants… sous un certain nom encore connu de tous actuellement…

- On lui a donné le nom de Merlin "l’Enchanteur", repris-je, la voix pleine de tristesse, car son don était un don venu du ciel, un pouvoir de guérir que même le monde entier n’a jamais encore eu le moyen d’obtenir...
« Les Volturis ont donc cru ces lâches sans discussion. Le père de votre mari, Carlisle Cullen, était un des leurs à l’époque. Ce fut la première fois qu’il assistait à « une exécution de vampire ». Vous pourrez le lui demander. Ce fut une lourde affaire à l’époque, beaucoup de discussions tournaient à ce sujet ».

Je continuais ma route, le regard dur et douloureux à la pensée de tant d’injustices.

- Ce symbole, le Triskel, est un symbole créé par Merlin, dont chaque branche en spirale représente, comme je vous l’ai expliqué, la Terre, le Feu et l’Eau. Il se servait de ses trois éléments pour guérrir les blessures humaines. Il le portait autour du coup à chaque seconde de son existence. C’est pour cela que l’idée de cet objet m’est venu à l’esprit. Ces trois éléments étaient aussi un moyen de défense pour lui, de protection… tout comme moi avec cet objet ici présent, mais en plus sophistiqué.

Je réfléchis un instant, me demandant si je devais lui divulguer cette information. Si je ne le faisais pas maintenant, elle le saurait un jour ou l’autre car Carlisle Cullen, que je vais bientôt rencontrer, ne pourrait échapper à ma ressemblance frappante avec l’ « Enchanteur ». Il se souviendrait de lui, c’est sûr et certain. Et Edward, lui, lirait certainement dans mes pensées.
Au bout de 20 minutes de route à 130 km/h, un des voyants rouge de mon étrange objet s’alluma.

- Demain, à la même heure, je serais en présence de vampires…

Bella me montra un chemin à droite, en plein bois. Je m’engageai dans l’embouchure. Une accueillante odeur familaire m’emplissait les narines… Je vis une très belle villa se dessiner au fur et à mesure que nous avancions : la demeure des Cullen. Elle se dessinait là devant mes yeux, après tant d’années passées à sa recherche. Une vision magnifique et méprenable, je trouvais.
Je m’arrêtai enfin. Un silence de quelques secondes me paraissant être une éternité s’installa. Je regardai mon volant, les yeux lourds par tant de souvenirs. Je ne l’avais encore jamais dit à personne et cette ravissante et jolie jeune femme allait être la première à le savoir, en dehors de ma famille.

- Le vrai nom de famille de Merlin n’était, à vrai dire, pas l’Enchanteur, comme vous avez sûrement dû vous en douter.

Nouveau silence. J’avais mal, c’était idiot mais savoir que le premier vampire détruit par les Volturis est une personne proche à mes yeux et m’en souvenir me détruisait douloureusement l’intérieur et figeaient mes membres de glace, telle une statue de marbre blanc. On aurait pû tout aussi bien me confondre avec une statue d'ailleurs ! Surout aux yeux des humains, si l'un d'entre eux venait à passer par là... Si j'étais humain, j’en aurai les larmes aux yeux en cet instant même. C’était même une personne très proche pour moi, même si je ne l’avait jamais connu. Je pris une légère aspiration.

- Il s’appelait … Merlin Compton…

Je fus heureuse de Jeremy ne se trouble pas de ma question et au contraire me fit un réel cours d'histoire qui me fascina.
Merlin l'enchanteur comme je l'avais toujours pensé n'avait donc rien de réellement magique...il s'agissait d'un vampire...hybride donc comme ma petite Nessie.
Puis il me révéla, non sans émotions, qu'il en était un descendant. Nous étions arrivé et il avait arrêté le moteur mais je le regardais encore consternée.

-C'est dingue, finis-je par dire, comme le monde me semble petit tout à coup... Mais il existe d'autres descendant de Merlin ? Des personnes de votre famille encore humaines ? Car...puisque vous êtes vampires, la descendance pourrait s'achever là.

Je réfléchissais un instant en regardant sans la voir la villa devant laquelle nous venions de nous garer. J'espérais ne pas avoir fait mal au vampire en lui rappelant qu'il ne pouvait pas avoir d'enfant... Quoique...

-En fait, ce n'est impossible... Pour les femmes oui ...mais pas pour les hommes, pas pour tous, j'ai rencontré mon mari lorsque j'étais encore humaine, et nous nous sommes mariées, je suis tombée enceinte. Il a du me transformer pour que je survive à l'accouchement est j'ai ainsi mit au monde Renesmée, ma fille, une hybride... Enfin je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça ! Et bien descendons, il est temps que vous rencontriez ma famille !

J'attendais sa réponse avant de quitter l'habitacle.



(hors jeu : je propose que tu réponde ici , et on clôturera ce rp auquel je répondrais dans la villa Cullen puisqu'on change de lieu)

Je laissais un moment de silence en regardant le pars brise, le visage dur et pâle, le regard vague.

- Ma descendance pourrait se poursuivre, certes… Mais cela avec une humaine, ce que je veux à tout prix éviter. J’ai … aimé une humaine autrefois, elle était belle, tendre, avec un visage d’or ensoleillé, qui ne m’apportait qu’une brise de chaleur dans mon cœur de glace. Elle était forgée d’une âme humaine sans égale. Ni le temps, ni la maladie n’aurait pu ronger sa beauté à mes yeux. Je l’aime encore, mais elle ne le sait pas.

Je laissais un instant de silence. Pauvre Bella, je dois la retarder et l’ennuyer profondément avec mes histoires. Qu’avait-elle donc fait de mal à Dieu pour mériter la rencontre d’un inconnu tel que moi ?
J’avais la gorge enflammée ne larmes qui ne pouvaient tomber et j’en étais plutôt satisfait ! Ne surtout pas montrer un quelconque signe de faiblesse, c’était une de mes devises, même si cela était souvent très difficile…

- J’ai dû la quitter lorsqu’elle a su que j’étais un vampire. Elle ne le souhaitait pas mais, je ne pouvais me résoudre à montrer à tout ses proches qu’elle était avec un « monstre ». Je ne pouvais non plus lui infliger un tel fardeau, je ne voulais pas qu’elle se sente menacée de quoique ce soit avec moi. Il était hors de question que je lui inflige mon « monde ». Cela est beaucoup trop dangereux pour elle... C'est d'ailleurs une des raisons qui m'ont conduit à venir me réfugier ici, aux Etats-Unis, loin de tout ce qui pourrait la faire se souvenir de moi... Mais il n'y a pas un seul instant où je ne pense pas à elle...

Je jetais un léger coup d’œil à Bella. Elle me regardait avec une sorte de pitié. C’était insupportable, je ne veux la pitié de personne. Pourquoi diable lui avais-je donc raconté tout cela ?

- Je suis bel et bien le seul et unique descendant de Merlin. Le reste de ma vrai famille a été tué pendant un conflit lors de la Seconde Guerre Mondiale. Leur village en Bretagne … a été écrasé par les allemands juste après le fameux débarquement en Normandie. C’est juste à côté et les allemands, frustrés d’avoir été attaqués ainsi sur les plages normandes, on voulut se venger et ne laisser aucun répit, aucune chance aux régions voisines, dont la Bretagne était la plus proche. Ils ont voulu tout rasé, ce qui n’a pas été fait heureusement, grâce aux américains, mais le village où vivait mes parents a été un des premiers sur la liste…
« Je ne peux y échapper, de mon immortalité, je suis bel et bien fils de nazi Bella. Je ne peux nier la réalité, même si elle est insupportable : je porte en moi le venin d’un nazi… »

Je guettais sa réaction, je maudissais mon père, mon « faux » père. Tout ce venin qui glisse en moi….

- Vous avez raison, nous devrions y aller, dis-je douloureusement. Je ne veux en aucun cas vous retarder dan vos préoccupations Madame Cullen.

Jeremy me parla avec émotion de sa vie. Il était amoureux d'une humaine mais préférait se priver d'elle pour la protéger. J'étais déroutée car cette histoire me rappelait la mienne auprès d'Edward. J'imaginais aisément sa souffrance et également celle de la jeune fille...
Il parla un petit moment néanmoins, gêné et pourtant, je voyais qu'il avait besoin de parler, il n'avait pas du aborder cette histoire avec beaucoup de gens. Enfin il confirma le fait qu'il était le dernier descendant de Merlin, et j'appris avec tristesse qu'il avait été transformé par un nazi. Il semblait très mal à l'aise sur ce dernier point et je le rassurais d'un sourire triste :

-Nous sommes nos choix, pas nos créateurs...Et je ne crois pas que les nazis ont un venin différents des autres...la folie, la haine ou le mal ne se transmettent pas ainsi. Et quelque chose me dit que vous êtes quelqu'un de très bien monsieur Compton. En ce qui concerne cette jeune fille, je comprend votre décision, mais permettez moi de m'en mêler...c'est que j'ai mal au coeur pour elle...car j'ai vécut la même chose avec mon mari. Pour me protéger, il a préféré me quitter, on a faillit en mourir tous les deux. Et pour finir, on s'est retrouvé pour ne plus jamais se quitter. S'il m'avait pour de bon abandonnée, j'aurais finit par en mourir..je n'étais plus vraiment moi.
Enfin soit, c'est votre vie et votre décision...et peut-être que pour elle c'est différent.

Je me tue soudainement puis prit une respiration, j'avais ouverte ma portière et sentais une odeur humaine. Une odeur que je connaissais, celle de Sélène. Que pouvait-elle faire ici ?

Je sortis donc et invitais d'un geste à Jeremy de me suivre.


(Hors jeu : voilà je t'invite à me continuer notre rp dans ce post :

https://fragmentdeternite.forumtwilight.com/salon-f41/selene-chez-les-cullen-pv-selene-alice-carlisle-et-les-cullen-qui-le-souhaite-t479.htm

Alice vient d'arriver à la villa avec Selene (une jeune humaine qui me ressemble extrêmement quand j'étais encore humaine et qui semble mal en point...enfin tu lira) nous pourront ainsi débarquer en même temps et essayer de les aider. Ca te permettra de rencontrer plus de monde en rp.)