Darmentis Modo doux comme un .... dragon ? Oo
Messages : 358 Date d'inscription : 01/12/2009 Age : 30 Localisation : l'Univers est vaste. Alors imaginez des univers différents. Imaginez les Dimentions. Et imaginez l'espace qui les sépare... Emploi/loisirs : Lorsque l'on a vécu suffisament longtemps pour apprendre tout se qu'il y avait à apprendre, pour savoir tout se qu'il y avait à savoir, que nous reste t-il à faire? Humeur : La plupart des gens ont peur de mourir. En réalité, ils n'ont pas peur de la mort, pas plus qu'ils n'ont peur de l'obscurité. Ce qui les effraie, c'est l'inconnu. Ils ne sont pas capable de savoir se qu'il y a après la mort, alors ils ne souhaitent pas la rencontrer.
Je suis curieux! Dévoile toi. Je suis un: Humain/Démon Mes relations:
| Sujet: L'amusement est une échappatoire à a vie [Lisbeth J. Kennedy] Dim 4 Juil - 13:48 | |
| Le yacht s’étendait de tous son long, soit plus d’une quarantaine de mètres, entre le ciel étoilé et son reflet marin. A l’horizon, les lumières de Cannes se distinguaient, tandis que le yacht lui-même luisait sous le feu de ses projecteurs. La fête qui s’était installée en son sein battait son plein en ce milieu de nuit. Des jeunes de tous les horizons dansaient et buvaient, puisque boissons comme musique étaient à volonté. Il y avait des représentants de toutes les classes sociales, du zonard au fils de riche en passant par le campagnard. Jim Doyle trouvait sa fête particulièrement bien réussi. Ses parents, des agriculteurs de la ville de Gourdon, devraient être fiers de lui. Qui d’autre, à vingt ans, pouvait se venter d’avoir un yacht de milliardaire ? Et dire que le matin même, il n’avait rien… Il préféra arrêter de penser à cette affaire et tourna de nouveau son attention vers la fête. Avec sa tignasse de cheveux marron, ses grands yeux bleus et son mètre quatre-vingt d’athlète, quelle fille ne voudrait pas de lui ? C’est sur ce principe qu’il s’élança sur la piste de danse. Cette dernière couvrait tous l’avant du yacht, laissant ainsi la place pour plus d’une centaine de danseur. Lui ne s’en sortait pas trop, on aurait même pu dire qu’il dansait bien si on connaissait ses activités habituelle. Il n’avait jamais été bon élève, et son seul emplois jusqu’à lors avait consisté à aider ses parents. Cependant, s’il s’en sortait bien avec la danse, le moonwalk ne lui réussit pas aussi bien. Il tomba et emporta dans sa chute une jeune femme. Il babilla quelques excuses en lui tendant la main pour qu’elle puisse se relever. Il resta cependant figé, incapable de détourner le regard de la beauté de sa cavalière d’infortune. Elle avait les cheveux d’une longueur parfaite qui mettait leur couleur blond or en valeur, même sa pâleur qui aurait put être excessive soulignait la magnificence de son regard. Elle se releva sans lui, mais il était trop absorbé par sa beauté pour le remarquer. Il l’invita à danser d’une voix tremblante. Au bout de deux heures, il sorti de la piste, aussi essoufflé que confus. Tombait-il amoureux ? Il s’était isolé pour réfléchir, et se trouvait actuellement dans l’une des cabines à l’arrière du bateau. Il était allongé sur le lit, réfléchissant. Les bruits de la fête résonnaient jusqu’ici. Il soupira de contentement, il avait bien fait de conclure ce marché. Il se releva, les sens soudain en alerte. Il n’y avait plus aucuns bruits. Il courut vers la porte de sa cabine pour sortir voir se qui s’était passé, mais celle-ci refusa de s’ouvrir. La peur s’empara de lui tandis qu’il se souvenait les closes du contras. - Il est six heures. S’exclama une voix glaciale d’un recoin inconnu de la cabine. - Quoi, mais s’est… - Tu t’es endormi. Déclara la voix. Je viens maintenant prendre mon dû. Jim se mit dos à la porte, tremblant. - Vous n’avez pas le droit ! Cria t-il, plus par peur que par colère. - Plais t-il ? Notre contras stipulait que tu aurais le droit à une fête de milliardaire, mais qu’après, ton âme m’appartiendrait sans délai. Un homme sorti des ombres. Il était bien plus grand que Jim, et il semblait aussi plus vieux. Ses cheveux blancs cachaient un visage pâle et squelettique. Il était vêtu d’un grand manteau de cuir noir qui lui tombait jusqu’aux chevilles, un peu dans le style Matrix. L’étranger tandis une main dont les veines ressortaient comme des racines, et entre ses doigts se trouvait un parchemin. - Qu’es-ce que s’est ? S’osa à demander Jim. - Notre rencontre, retranscrite mot pour mot. Jim s’en saisit faiblement, puis la lut. Il était horrifié. Tout y était, jusqu’à se qu’il avait pensé à l’instant même où il avait serré la main de l’inconnu. C’était visiblement cette dernière pensée qui allait causer sa perte. S’il avait considéré tout au long de leur discussion que cet homme était fous, sa dernière pensée avait été : *Si je ne perds pas mon pucelage lors de cette fête, je préfère mourir.* L’autre en avait prit compte dans son contrat ! - Mais vous n’aller tous de même pas… Il ne put finir sa phrase, la voix de Lisbeth résonnant dans le couloir. Elle devait le chercher. Il lui hurla de partir, mais ses derniers mots furent étouffé dans sa gorge. Il se trouva soulevé par une force comme il n’en avait jamais vu. Il tenta de se débattre, se qui fit sourire son ravisseur. - L’esprit déviant se cache souvent sous le masque de la perfection. Avant que je prenne mon dût, sache que je vais m’amuser un peu avec ton amie. Si Jim fut horrifié par ces paroles, il le fut encore plus quand son corps commença à bruler. Il ne put crier, la main de son meurtrier toujours posée sur sa gorge.
Darmentis jeta négligemment le cadavre de celui qui avait été Jim Doyle sur le lit double qui se trouvait derrière lui. Celui-ci prit feu, mais Celui-qui-Traversa-l’Eternité n’en avait cure, il avait trouvé une nouvelle distraction. Il prit les clés du yacht, ainsi, personne ne pourrait s’échapper ou ramener le bateau au port. Cette pensée le fit sourire, plus d’une centaine de personnes prises au piège sur ce navire. Mais pour l’instant, c’était de l’amie, une certaine Lisbeth, qui allait le divertir. Il pivota pour faire face à la l’entré de la cabine. La porte commença à s’ouvrir… | |
|