Wouuuhouuuu houuuhouuuuu... Wouuuuhouuuu.

Comme vous l'aurez compris en lisant l'histoire, il déteste les hôpitaux. Il déteste tout le monde, il se fout d'être blessant, tant qu'il dit la vérité. Il se méfie énormément des femmes (Deux qui ont voulu sa mort, ça fait beaucoup à son goût). Il se fout de tout, y a rien qui l'intéresse, y a rien qu'il veut faire, il préfère rester chez lui devant la télé. Il est dégouté par ce qu'il est, il aimerait redevenir humain pour pouvoir crever en paix. Il n'aime ni les vampires, ni les lycans, pour lui, c'est juste des erreurs de la nature qui n'auraient pas lieu d'être. Il déteste le fait de devoir vivre éternellement. Il refuse de rejoindre quelque clan que ce soit. Il est jaloux des familles parfaites qu'on voit dans les séries. Et c'est normal, vu ce qu'il a vécu. Pour finir, il est bordélique et il s'en fout.

Pour ce qui est de la description physique, c'est un homme, il est grand, il est mince, il est brun.

C'est court, et il s'en fout.

Gregory Alekseï Kozloff est né à Moscou en Russie en plein hiver. Avec chance il est né dans une famille aisée et sa mère n’a pas manqué de s’occuper de lui. M’enfin, en tout cas jusqu’à ses quinze ans. Un soir, alors que Gregory vient juste de renoncer à faire ses devoirs, sa mère l’attend derrière la porte de sa chambre. Elle l’appelle, prétendant avoir quelque chose d’important à lui dire. Lui, qui n’a jamais remarqué combien sa mère était « bizarre », ne se doute de rien, sort de sa chambre en trombe, espérant avoir une bonne nouvelle de sa part. A peine a-t-il refermé la porte derrière lui, que sa mère le tire par le bras, le fait sortir par la porte de derrière…. Et sort un poignard, avec lequel elle tente de tuer son fils. Greg, paniqué, tord le bras de sa mère et s’enfuit. Quand il revient, c’est son père qui l’accueille. Il lui apprend que sa mère est à l’hôpital psychiatrique. Dans les années qui suivirent, le père de Gregory ne s’occupera pas le moins du monde de lui. Il passera plus de temps en visite à l’hôpital psychiatrique et au bar que chez lui. Gregory ne tient pas, il se dit que son père le déteste, que sa mère aussi, et que d’ailleurs tout le monde le hait. Sinon, pourquoi il aurait cette vie là ? Quelqu’un l’aurait aidé ! Il aurait eu quelqu’un sur qui compter ! Mais non ! Même pas son père ! Quelques années après avoir frôlé la mort, il décide de fuir de chez lui, une bonne fois pour toutes. Il vécu dans les rues de Moscou pendant quelques mois, mais un jour où le vent fut glacial, il décida de rentrer chez lui. Mais son père le refusa dans sa maison. Il le détestait, il lui en voulait de s’être enfuit. Gregory repartit. Pour revenir la nuit tombée et voler de l’argent et des habits, à son propre père. Il prit l’avion, direction : le continent américain. Au revoir le froid insupportable de la Russie ! Enfin… Il aurait peut-être la chance de changer sa vie du tout au tout. Arrivé en Amérique, il chercha un endroit tranquille où s’installer. Il en avait plus que marre des grandes villes. Il trouva Forks, endroit qu’il trouva sympathique, malgré le peu de soleil, il s’en fichait, après tout, il n’avait jamais connu les longues journées chaudes et ensoleillées, lui, et il pensait qu’il ne s’y ferait pas. Bref, arrivé à Forks, il utilisa l’argent volé à son père pour s’acheter un studio, quelque chose d’assez petit, car il était raisonnable, malgré tout cet argent dont il disposait. Mais l’illusion d’être heureux lui passa bien vite. Pour la retrouver, il tenta tout, alcool, drogues… Et il devint accro à ça. Bientôt, la raison qui le forçait à fumer et boire, ce n’était plus pour avoir l’impression d’être joyeux, mais pour se détruire. Pour finir mal. Car il finit par être dépressif. Il voulait en finir. Jusqu’au jour où, se dirigeant vers son bar habituel, il rencontra la plus belle femme qu’il aie jamais vue. Brune, ses cheveux tombaient sur ses épaules, son sourire angélique s’accordait parfaitement au reste de son visage, sa peau pâle semblait parfaite, et ses yeux… Ses yeux rouges hypnotisaient carrément Grégory. Sur le moment, le jeune homme eut l’impression de recevoir une décharge. Sans réfléchir, il l’invita à boire un verre avec lui, il voulait la connaitre ! Immédiatement après, la jeune femme éclata de rire. Mais, étrangement, elle accepta « avec plaisir » l’invitation. Ce soir là, Gregory ne but pas beaucoup, tenant à rester lucide. Il apprit que celle qu’il avait invitée s’appelait Anaïs, qu’elle était française d’origine, mais qu’elle avait délaissé la France pour l’Amérique, fascinée par ce continent. Ils passèrent la soirée à parler. Quand ils partirent, Greg se proposa pour accompagner Anaïs jusque chez elle. Encore une fois, elle accepta avec le sourire. Là, ça commença à être bizarre… Elle lui parla de vampires, lycans et… Modificateurs ? Mais elle était folle ? Arrivés devant chez elle, elle lui sourit une dernière fois. Puis se pencha sur lui. Greg était paralysé, quand elle planta ses dents dans son cou. Et commença à le vider de son sang. Il était tout aussi paniqué que quand sa mère avait tenté de le tuer, mais là, il ne pouvait rien faire ! Il avait beau essayer, il ne pouvait pas bouger ! Par chance, quelqu’un passa par là, et la « vampire » dut s’enfuir. Là… Le vide, le trou noir, plus rien… Jusqu’au jour, ou plutôt la nuit, où Gregory se réveilla à l’hôpital. Seul. Lui, qui avait toujours eu une peur bleue des hôpitaux, s’enfuit en sautant par une fenêtre. Il avait tout compris, il avait compris qu’il n’avait été qu’une simple proie (depuis ça, il fut certain que tout le monde avait une dent contre lui, alors il rejète tout le monde, c'est pas demain la veille qu'il se fera des amis...). Il avait comprit qu’il n’était plus humain aussi… Sa première proie à lui, fut un cerf. Il ne toucha jamais au sang humain. Et il ne compte pas y toucher.